Interview Alumni : Sandrine Mouthon

Interview Alumni : Sandrine Mouthon

Diplômée d'un DUT GEA, Sandrine poursuit ses études à l'IAE Savoie Mont-Blanc, pour finir avec un master Direction Administrative et Financière. Aujourd'hui contrôleur de gestion pour le groupe Valvital, toujours à Annecy, elle nous raconte comment sa passion pour l'audit a été une révélation au cours des dernières années.

Bonjour Sandrine ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

J’ai débuté par un BAC ES et j’ai continué sur un DUT GEA. La gestion dans sa définition globale m’attirait, même si j’avais pas une idée très précise de ce que je voulais faire. Je ne voulais pas passer deux années en prépa ou en licence à baigner dans la théorie pure et la culture générale. Je voulais un diplôme qui me mette les pieds dans la pratique. Donc c’est pour ça que je me suis orienté sur un diplôme professionnalisant comme le  DUT GEA. 


Les matières enseignées en GEA m’ont donné envie d’approfondir et d’élargir mes connaissances et m’ont conforté dans mon idée initiale de poursuivre sur un cursus long. Donc à l’issue de mon diplôme GEA je me suis orienté vers une L3 Économie Gestion à l’IAE Savoie Mont-Blanc.  Ensuite j’ai fait le M1 Économie Finance toujours à l’IAE. Puis j’ai fini sur un M2 Direction Administrative et Financière.  

 

C’est quoi ton poste aujourd’hui ? Comment en es-tu arrivé là ? 

Je suis actuellement contrôleur de gestion pour le groupe valvital, deuxième acteur du thermalisme français. Pour moi, devenir contrôleur de gestion n’était pas une vocation mais ça a plutôt été une opportunité.

En effet, j’ai commencé ma carrière professionnelle par un passage dans le monde de l’audit financier. J’ai fait six ans de cabinet dans la structure qui m’a accueillie pour mon stage de M1 et de M2. C’était le cabinet AUDICER à Annecy.

L’audit a pour moi été une révélation et une passion pendant les années où je l’ai exercé : par son aspect pluridisciplinaire, le fait qu’on rencontrait énormément de monde, qu’on découvrait plein de secteurs d’activités différents.

C’est à l’issue de ces six ans et surtout  suite à la loi PACTE dite de modernisation de l’économie, qui a rehaussé les seuils de nomination des commissaires aux comptes (CAC), que j’ai pris ça comme l’opportunité de sortir du monde du cabinet et j’ai rejoint le monde de l’entreprise avec le groupe Valvital.

C’est alors que j’ai été contacté pour ce poste de contrôleur de gestion à Valvital. J’ai postulé puis passé des entretiens et j’ai finalement été retenue ! 


Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de personne en ce moment ? C'est quoi ton métier concrètement ?


Le contrôle de gestion c’est quand même un métier plutôt transverse. On a pour but d’assurer une bonne visibilité de la rentabilité de l’entreprise aux instances dirigeantes, en les accompagnant dans les prises de décisions. Donc la rentabilité ça touche d’abord à l’exploitation mais aussi au fonctionnement des fonctions supports etc. Donc je travaille avec toutes les fonctions supports du groupe, l’exploitation et je suis aussi en lien avec tous les directeurs d’établissement thermos qui sont affiliés au groupe.

Je travaille sur différents types de projet et en ce moment plus précisément en mars, je suis plus sur la partie direction financière donc la clôture des comptes. Sinon en règle générale, on élabore des budgets, on suit les réalisations et on analyse les écarts grâce à des tableaux de bord, on propose des actions correctives. On fiabilise les flux permettant la production des données disponibles. On réalise des analyses spécifiques selon les besoins de la direction, souvent en lien avec la performance et la rentabilité, et on est amené à travailler sur des constructions de simulations sur différents sujets.

Pour moi l’objectif principal du contrôleur de gestion c'est : la recherche de la performance, l’optimisation des coûts et surtout la fiabilisation de l’information ! 

 

Et plus tard, on fait quoi ?

Professionnellement je suis plutôt épanouie dans ce que je fais. Donc  poursuivre sur des métiers de direction financière c’est ce sur quoi je me destine. J’ai pas de target en ligne de mire et je reste vraiment ouverte à ce qui m’entoure, ce que je peux apprendre et aux opportunités que je peux avoir ou me créer ! 

 

Un conseil à donner aux étudiants de l'IUT ?

 

En premier lieu, je dirais travailler le réseau. Dans mon avis c’est primordial , c’est ce que j’ai depuis la sortie de mon bac. Par là j’entend aller à la rencontres des gens, s’engager dans des causes en dehors des études (humanitaire, social, bde, sportive). C’est enrichissant d’un point de vue personnel et ça peut toujours servir du point de vue professionnel également.

Mon deuxième conseil, c’est d’être curieux. Parce qu’on peut se faire une idée d’un métier qui est erroné parce qu’on se base sur ce qu’on peut nous dire , ou lire. Un métier c’est pas quelque chose d'arrêté, ce n’est pas une fiche de poste, il est différent d’une entreprise à une autre. Donc rester curieux dans le quotidien. 

Le troisième, c’est de rester ouvert ! Être attentif sur toutes les opportunités qui peuvent se présenter à nous et ne pas fermer les portes ou alors si on les ferment de pas les fermer violemment… ;) 

 

💌Vous souhaitez en apprendre d'avantage sur le parcours de Sandrine ? Envoyez-lui un petit message ! https://gea.datalumni.com/profile/54488


Articles pouvant également vous intéresser